Définition et référentiels
Un peu d’étymologie, l’éthique vient du latin ‘ethicus’, qui concerne la morale, venant du grec ‘ethikos’, du même sens. L’éthique, c’est la science qui traite des principes régulateurs de l’action et de la conduite morale, selon le Robert.
C’est d’ailleurs un des éléments de la norme ISO 26000, norme non certifiable de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise, la RSE. On la retrouve sous la question centrale de la loyauté des pratiques, qui est divisée en 5 domaines d’action : la lutte contre la corruption, l’engagement politique responsable, la concurrence loyale, la promotion de la responsabilité sociétale dans la chaîne de valeur, le respect des droits de propriété.
Appliquée aux entreprises et autres structures, l’éthique est le principe central des relations au sein de l’entreprise et vers l’extérieur.
Les obligations éthiques règlementaires
Légalement, la loi Sapin II du 9 décembre 2016 relative à la lutte anti-corruption, celle sur le devoir de vigilance du 27 mars 2017 qui concerne les grands groupes, ainsi que la directive européenne relative au reporting extra-financier intègrent la transparence au cœur des échanges et pratiques commerciales. Les structures doivent rendre des comptes avec des indicateurs précis, chiffrés et factuels sur ces sujets.
L’éthique des dirigeants et les risques
L’éthique se retrouve sous plusieurs formes dans les structures. Par exemple, la moralité des dirigeants en fait partie, et l’image de la structure peut être remise en cause en cas de comportement non éthique. Ainsi, les pratiques financières douteuses, qu’elles soient fiscales ou relevant de la corruption, ou les dirigeants tirant un profit personnel de leur position sont des comportements anti-éthiques. De même, les conflits d’intérêt nuisent à l’image des dirigeants.
Un comportement non-éthique sera très rapidement colporté par les réseaux sociaux et peut grandement nuire à l’image de l’entreprise et à sa réputation au sens large.
Les bénéfices à l’intégration de l’éthique des entreprises
- Elle participe à une image de marque,
- Elle attire les entreprises engagées dans cette voie,
- Elle crée de la confiance pour vos clients et fournisseurs,
- Elle apporte des relations commerciales saines,
- Elle crédibilise l’entreprise.
Comment évaluer les comportements éthiques ?
L’éthique des entreprises peut être évaluée sous le prisme de plusieurs critères :
- Prix et contrats équitables,
- Engagement en RSE,
- Labellisation ou notations sur la transparence et l’éthique des affaires,
- Existence d’une charte éthique ou d’un code de déontologie,
- Image de l’entreprise,
- Transparence dans les relations commerciales,
- Cohérence entre la communication et les comportements.
Que faire pour améliorer l’éthique dans votre structure ?
- Identifiez les risques liés aux manquements éthiques
- Créez des dispositifs d’alerte,
- Rédigez une charte éthique ou un code de déontologie, mettant en avant les règles et valeurs liées à l’éthique,
- Sensibilisez vos équipes aux sujets liées à l’éthique comme la corruption par exemple,
- Mettez en place un contrôle interne, avec des indicateurs d’évolution
- Créez un comité d’éthique pour assurer la conformité des pratiques avec les lois et règlementations existantes.
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